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Meurtre de Manon Savoie : la condamnation de Marc-André Houle et ses aveux troublants

Un meurtre commis par obsession et force extérieure

Marc-André Houle a été reconnu coupable du meurtre au premier degré de Manon Savoie, une femme rencontrée au hasard dans un centre commercial de Saint-Hyacinthe en 2021. Lors de sa première prise de parole au cours du procès, le meurtrier a expliqué avoir été « téléguidé » par une « énergie maligne » ce jour-là. Il a évoqué une véritable obsession envers les femmes, alimentée par un traumatisme d’enfance et une dépendance à la pornographie, qu’il considérait comme la cause de ses actes violents. Houle a également révélé avoir été agressé sexuellement à l’âge de 4 ans, ce qui aurait contribué à forger cette obsession.

Le déroulement tragique des faits et la réaction de la justice

Le 11 août 2021, Houle a attaqué violemment trois personnes dans le centre commercial. Après avoir poignardé une octogénaire, il a assassiné Manon Savoie avec deux couteaux. La victime, âgée de 35 ans, s’apprêtait simplement à faire changer la pile de sa montre. Sa famille, notamment ses deux enfants, a été profondément bouleversée par cette perte, la famille soulignant qu’elle était une femme joviale, sans malice, et très appréciée.

La juge Hélène Di Salvo a condamné Houle, qui a été reconnu coupable par un jury de meurtre au premier degré, à une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. La juge a souligné l’universalité de la tragédie, affirmant que tout le Québec pouvait s’identifier à cette affaire qui aurait pu arriver à n’importe qui.

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Les aveux de Houle et son état mental au moment des faits

Après avoir conservé le silence durant tout le procès, Houle a expliqué avoir été sous l’emprise d’une force extérieure lors du meurtre. Il décrivait un « nuage d’énergie maligne », évoquant des « gestes incroyables » qu’il ne se reconnaissait pas avoir faits. Il a raconté aussi avoir été très perturbé par ses nuits blanches et ses épisodes de peur intense, ayant été libéré de prison la veille et retournant à Montréal, avant de revenir à Saint-Hyacinthe.

Son récit met en lumière son état mental, marqué par un traumatisme initial, une dépendance à la pornographie, et une période difficile de sa vie. Houle a déclaré qu’il ne comprenait pas ses actes, soulignant une confusion profonde dans ses motivations.

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