Région Savoie

Une première à Chambéry : le Prince de Savoie en visite officielle

Le 12 octobre 2025, la ville de Chambéry a vécu un moment exceptionnel avec la visite officielle du Prince Emmanuel-Philibert de Savoie, marquant la première présence du membre de la Maison royale à Chambéry, ancienne capitale du duché de Savoie. Cette visite, largement relayée par les médias locaux et nationaux, souligne l’importance historique et culturelle de la région.

Un parcours riche en symboles historiques et culturels

Le programme de la journée a débuté à 14 heures par la visite du château de La Grande Forest à Saint-Jean-de-Chevelu, un site chargé d’histoire. Le prince s’est ensuite déplacé à la Fondation du Bocage, dont le fondateur, Camille Costa de Beauregard, a été béatifié le 17 mai dernier, symbolisant les valeurs de la région. La journée s’est conclue au château des ducs de Savoie, emblème du patrimoine régional.

Un engagement envers la culture et la solidarité

En fin de journée, un concert caritatif à la cathédrale de Chambéry a permis au prince de remettre des dons à plusieurs œuvres caritatives, notamment la Fondation du Bocage, le chantier de restauration du château de La Grande Forest, et aux œuvres du diocèse d’Annecy. Ces actions témoignent de l’attachement de la région à ses valeurs solidaires et culturelles.

L’actualité de la Savoie : entre traditions et dynamisme

Au-delà de cette visite royale, la région de Savoie reste dynamique avec d’autres événements tels que le championnat départemental de gymnastique rythmique à Chambéry, ou encore la programmation culturelle au Théâtre du Centaure avec des spectacles accessibles à tous. La région continue également à promouvoir ses figures politiques et culturelles, comme Marina Ferrari au ministère des Sports ou encore la récente réintégration d’historiques personnalités en référence à l’histoire locale.

La région savoyarde, riche de son passé et résolument tournée vers l’avenir, a ainsi vécu une journée marquante avec la visite du Prince de Savoie, renforçant ses liens avec son histoire tout en préparant l’avenir.

Un drame à Barby en Savoie

Un homme âgé de 66 ans a été retrouvé dead après s’être défenestré depuis le 6e étage de son immeuble à Barby, en Savoie. Les secours, intervenus rapidement sur place, n’ont pu que constater son décès, qui semble dû à un acte volontaire.

Enquête en cours et piste privilégiée

Une enquête a été ouverte suite à cette tragédie. La gendarmerie privilégie la piste du suicide, d’autant plus que la victime était seule dans son appartement, qui était verrouillé de l’intérieur au moment des faits. Les autorités n’ont pour l’instant pas évoqué d’autres hypothèses.

Aucune information supplémentaire n’a été communiquée sur les motivations ou les circonstances exactes de ce drame.

Un jeune homme de 26 ans condamné en Haute-Savoie

Le tribunal de Bonneville en Haute-Savoie a prononcé, le 9 octobre, une peine de prison avec sursis à l’encontre d’un homme de 26 ans. Il a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement sa petite amie en 2017. Lors de l’audience, le jeune homme dans le casier judiciaire a déclaré qu’il n’avait pas eu l’impression de la forcer, ce qui a alimenté le débat sur le consentement et la législation en matière d’agressions sexuelles.

Les enjeux autour du consentement et de la législation

Cette affaire, qui concerne une agression perpétrée lorsque l’accusé était tout juste majeur, a été en partie jugée par le tribunal pour enfants. La justice a insisté sur le fait que, malgré la déclaration de l’homme, il s’agissait bel et bien d’une agression sexuelle. La décision s’inscrit dans le contexte où la justice haute-savoyarde s’efforce de respecter les droits des victimes tout en prenant en compte la jeunesse de l’agresseur, soulignant l’importance du consentement dans les affaires de ce type.

Une avance9 majeure dans la gestion de la DNC en Savoie

Selon un article de Raphaebl Lecocq, la situation en Savoie concernant la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) montre une e9volution positive. La Commission europe9enne a autorise9 la France e0 lever toutes les contraintes dans deux zones situe9es e0 le9est de la Savoie et de la Haute-Savoie. Cela concerne e0 ce jour 63 communes, qui sont sorties de la zone de surveillance, ce qui implique la leve9 de mesures telles que le renforcement de la vigilance, la désinsectisation, et les restrictions sur le déplacement des bovins. La de9cision a e9te9 valide9e par la Commission europe9enne. En effet, depuis le 6 septembre, aucun nouveau foyer na0a e9te9 de9tecte9 dans cette zone, et le dernier foyer connu, celui de Hauteluce, date du 22 juillet dernier.

Une situation sous contrf4le mais encore pre9sente dans d’autres re9gions

Le ministe8re de la0Agriculture souligne que cette e9volution re9sulte des actions mene9es pour contrf4ler la maladie. Par ailleurs, le 4 octobre, plus de 200 communes de l’Ain, de Savoie et de Haute-Savoie ont e9te9 re9trocade9es de la zone de protection e0 la zone de surveillance, en raison de l’absence de nouveaux foyers dans les 28 derniers jours. Toutefois, la pre9sence de la DNC na0est pas encore totalement e9carte9e.

Une menace toujours pre9sente dans les Pyre9ne9es-Orientales

Par ailleurs, la menace sa0pour le territoire se9quente s’est e9tendue aux Pyre9ne9es-Orientales, of9 un second foyer de DNC a e9te9 de9tecte9 dans le nord-est de l’Espagne, conduisant e0 placer 93 communes en zone de surveillance, contre 75 auparavant. Environ 1 600 bovins sont concerne9s en estive dans cette zone, et une campagne de vaccination, preat e0 de9marrer, devrait concerner environ 3 000 beates dans le de9partement.

Fermeture et travaux d’envergure sur la route du col du Petit Saint-Bernard

Depuis le 22 septembre, la route départementale RD 1090, reliant la station de ski de La Rosière au col du Petit Saint-Bernard en Savoie, est fermée aux véhicules. Cette fermeture intervient dans le cadre de travaux de deterrassement visant à renforcer la route, affectée par un récent effondrement.

Les travaux, qui dureront jusqu’au 15 novembre, ont pour objectif de stabiliser et de sécuriser cette voie stratégique. Ces interventions interviennent après des chantiers réalisés en 2021, suite à l’effondrement d’un mur de soutènement de 31 mètres. Depuis, la route a connu d’importantes opérations pour assurer la sécurité et la stabilité du tracé.

La région et les autorités locales ont engagée des travaux d’ampleur pour prévenir tout incident futur. Le chantier de deterrassement en cours représente une étape essentielle dans le maintien de la circulation vers le col, crucial pour le tourisme et l’économie locale en haute Savoie.

Un meurtre commis par obsession et force extérieure

Marc-André Houle a été reconnu coupable du meurtre au premier degré de Manon Savoie, une femme rencontrée au hasard dans un centre commercial de Saint-Hyacinthe en 2021. Lors de sa première prise de parole au cours du procès, le meurtrier a expliqué avoir été « téléguidé » par une « énergie maligne » ce jour-là. Il a évoqué une véritable obsession envers les femmes, alimentée par un traumatisme d’enfance et une dépendance à la pornographie, qu’il considérait comme la cause de ses actes violents. Houle a également révélé avoir été agressé sexuellement à l’âge de 4 ans, ce qui aurait contribué à forger cette obsession.

Le déroulement tragique des faits et la réaction de la justice

Le 11 août 2021, Houle a attaqué violemment trois personnes dans le centre commercial. Après avoir poignardé une octogénaire, il a assassiné Manon Savoie avec deux couteaux. La victime, âgée de 35 ans, s’apprêtait simplement à faire changer la pile de sa montre. Sa famille, notamment ses deux enfants, a été profondément bouleversée par cette perte, la famille soulignant qu’elle était une femme joviale, sans malice, et très appréciée.

La juge Hélène Di Salvo a condamné Houle, qui a été reconnu coupable par un jury de meurtre au premier degré, à une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. La juge a souligné l’universalité de la tragédie, affirmant que tout le Québec pouvait s’identifier à cette affaire qui aurait pu arriver à n’importe qui.

Les aveux de Houle et son état mental au moment des faits

Après avoir conservé le silence durant tout le procès, Houle a expliqué avoir été sous l’emprise d’une force extérieure lors du meurtre. Il décrivait un « nuage d’énergie maligne », évoquant des « gestes incroyables » qu’il ne se reconnaissait pas avoir faits. Il a raconté aussi avoir été très perturbé par ses nuits blanches et ses épisodes de peur intense, ayant été libéré de prison la veille et retournant à Montréal, avant de revenir à Saint-Hyacinthe.

Son récit met en lumière son état mental, marqué par un traumatisme initial, une dépendance à la pornographie, et une période difficile de sa vie. Houle a déclaré qu’il ne comprenait pas ses actes, soulignant une confusion profonde dans ses motivations.

Sécurisation des routes face aux glissements de terrain

À partir du 14 octobre, le conseil départemental de la Haute-Savoie lancera des travaux de sécurisation sur la RD15 au Sappey, suite à un glissement de terrain survenu en automne 2024. L’opération, estimée à 144 000 euros, consiste en l’installation d’une paroi clouée de 20 mètres de long et 2 mètres de haut afin de stabiliser la zone et assurer la pérennité de la voie. Ces travaux font suite à une étude technique approfondie et engagent une intervention rapide pour limiter tout de nouveau mouvement de terrain, comme l’indique le journal du BTP.

Améliorations et modernisation du maillage routier

Dans la commune de Fillinges, un chantier de création d’un giratoire doit sécuriser un carrefour particulièrement accidentogène. Selon les sources, celui-ci comprendra la réhabilitation de l’accotement, la gestion des eaux pluviales et l’installation d’une glissière de sécurité. Ces travaux, réalisés sous alternat de circulation 24h/24 et 7j/7 pendant un mois, sont entièrement financés par le Département de Haute-Savoie.

Grands projets et rénovation dans la région

Plus largement, plusieurs projets structurants se déroulent en Haute-Savoie et dans sa région. La rénovation de la Tour Perret à Grenoble a culminé avec une opération d’hélitreuillage au sommet du monument. La ville d’Annecy voit également l’ouverture d’un nouveau centre d’affaires au sein du parc Altaïs, avec des espaces de coworking et des bureaux pour soutenir le développement économique local. Par ailleurs, le pont Oxford a été rouvert à Grenoble, plusieurs semaines avant la fin des travaux, après une rénovation achevée le 4 octobre.

Ces initiatives illustrent l’engagement des acteurs locaux pour moderniser et sécuriser le territoire, tout en valorisant le patrimoine et en favorisant le développement économique de la région, comme l’indiquent les différentes sources du journal du BTP.

La Savoie, un territoire aux paysages exceptionnels

Située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, la Savoie est réputée pour ses paysages alpins spectaculaires, ses stations de ski renommées et ses vallées verdoyantes, comme l’a rapporté Le Dauphiné Libéré. Le département attire chaque année de nombreux touristes en quête de sports d’hiver ou de randonnées estivales, affirmant ainsi son rôle majeur dans le tourisme français.

Une région riche en culture et patrimoine

Au-delà de ses paysages, la Savoie se distingue par son patrimoine culturel, notamment ses traditionnelles fêtes et gastronomies, telles que la fondue ou la tartiflette, qui font partie intégrante de l’identité savoyarde. Selon France Bleu, cette culture locale contribue à renforcer l’attractivité touristique et à préserver l’authenticité de la région.

Une économie dynamique tournée vers l’avenir

En plus du tourisme, la région dessert également une économie diversifiée, incluant l’agriculture, la fabrication de produits locaux, et des initiatives innovantes dans le domaine de l’énergie renouvelable. La proximité avec la frontière suisse favorise également les échanges économiques et culturels, comme souligné par les médias locaux.

Le dépôt officiel du dossier environnemental de l’A412 dans le Chablais

Le projet d’autoroute du Chablais dans la Haute-Savoie a franchi une étape majeure avec le dépôt officiel du dossier pour l’autorisation environnementale en préfecture, comme l’a annoncé l’association « Oui au désenclavement du Chablais » lors de leur assemblée générale vendredi 3 octobre. À cette occasion, la clôture de l’enquête parcellaire a été confirmée, marquant une avancée dans le processus de réalisation de cette infrastructure.

Une concertation continue et oppositions

Ce projet, qui suscite des débats et mobilise diverses forces, a été présenté devant une trentaine d’adhérents de l’association, bien que plusieurs élus aient été absents lors de cette réunion, selon Les Dauphiné Libéré. La mobilisation locale et les démarches environnementales restent des enjeux centraux, avec certains opposants dénonçant notamment la menace que ce tracé fait peser sur les zones boisées de la région, comme le rapportent nos sources.

Impacts et contexte

Le projet d’autoroute s’inscrit dans une dynamique de désenclavement de la région du Chablais. Cependant, il soulève des questions quant à ses effets sur la biodiversité locale. Des articles précédents mentionnent que des zones boisées pourraient être menacées par le tracé, alors que certains acteurs continuent de défendre une conception « concertée » et intégrée, visant à équilibrer développement et préservation environnementale.

Une étape clé dans un contexte de controverse

Ce dépôt marque une étape importante dans la procédure d’autorisation, après plusieurs années de débats publics et de mobilisations contre le projet. Alors que des oppositions persistent, notamment de la part d’associations environnementales et de certains citoyens, ce dossier constitue une étape essentielle avant toute décision future.

Opposants au démantèlement de la station de La Sambuy en Haute-Savoie

Ce lundi 6 octobre 2025, une vingtaine de personnes opposées à la déconstruction du télésiège de la station de La Sambuy, située sur la commune de Faverges-Seythenex, ont bloqué la route menant au site. Ils ont installé des bottes de paille pour entraver la circulation sur la RD112, empêchant notamment le passage d’un véhicule transportant les salariés chargés du démontage, qui a été coincé pendant plus de quatre heures. Ces habitants, issus du canton et de Faverges-Seythenex, dénoncent la suppression d’un équipement qu’ils considèrent crucial pour leur activité touristique estivale et leur accès à la montagne, notamment pour les personnes à mobilité réduite, les jeunes ou encore lors des activités comme la luge d’été ou le parapente, rapporte France Bleu.

Depuis la décision prise par la mairie de fermer définitivement la station en juin 2023, plusieurs voix se sont élevées pour réclamer le maintien de l’installation. Les manifestants insistent sur la rentabilité et l’importance sociale de leur télésiège, qui a généré plus de 510 000 euros lors du dernier été d’exploitation. Ils appellent le maire, Jacques Dalex, à stopper le démantèlement, tout en demandant que cet enjeu devienne un sujet de débat lors des prochaines élections municipales. La réaction de l’élu a été claire : toutes les procédures engagées en justice lui seraient favorables, et le démantèlement est conforme à la loi montagne, notamment pour respecter les obligations liées à l’environnement et à l’aménagement territorial.

Une contestation judiciaire en cours

Le collectif “Tous ensemble pour la Sambuy”, qui milite également pour le maintien du télésiège, a annoncé son intention de saisir le Conseil d’État pour tenter de suspendre les travaux. Cependant, la justice administrative a déjà rejeté leur précédent recours en septembre, avec le tribunal administratif de Grenoble estimant que la procédure était conforme. La municipalité maintient que le démantèlement est essentiel pour respecter les obligations légales et rénover le secteur dans le cadre de la loi montagne.

Contexte régional : un hiver difficile pour les stations savoyardes

Ce conflit s’inscrit dans un contexte plus large de crise pour le tourisme montagnard en Savoie. Plusieurs stations régionales ont déjà fermé définitivement leurs remontées mécaniques, notamment Notre-Dame-du-Pré en Tarentaise, qui a décidé d’arrêter ses installations en septembre 2024 après plusieurs hivers sans neige suffisante. D’autres sites, comme Saint-Colomban-des-Villards, voient leur ouverture compromise cet hiver en raison de contraintes budgétaires et climatiques. Ces phénomènes illustrent les défis majeurs que doivent relever les stations face au changement climatique et à la baisse de fréquentation.

En définitive, le cas de La Sambuy symbolise la bataille entre les enjeux économiques, environnementaux et sociaux dans le secteur du tourisme en montagne. Alors que certains veulent préserver leur patrimoine et leur activité, d’autres insistent sur la nécessité de respecter la loi et d’adapter l’offre touristique aux réalités du changement climatique, qui impactent déjà profondément la région.