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Crise de la dermatose nodulaire en Savoie : Les éleveurs en alerte maximum

Des contrôles intensifiés dans les exploitations

Alors que la Savoie fait face à une recrudescence des cas de dermatose nodulaire, les autorités sanitaires intensifient les contrôles dans les exploitations bovines. Deux cas récents, confirmés à Entrelacs, ont poussé la préfecture à mettre en place des mesures urgentes. Ce 5 juillet, l’accent a été mis sur la réalisation de prélèvements afin d’établir une cartographie précise de l’infection au sein des élevages. Les résultats des tests déjà effectués sont très attendus, les professionnels du secteur étant en émoi face à la menace que représente cette maladie.

Qu’est-ce que la dermatose nodulaire ?

La dermatose nodulaire est une maladie contagieuse qui ne touche que les bovins. Transmise par des insectes tels que les mouches charbonneuses, elle se propage rapidement au sein des troupeaux. En cas de suspicion de l’infection, les éleveurs sont invités à agir promptement en alertant leur vétérinaire. Si la maladie est confirmée, des mesures drastiques comme l’abattage du troupeau affecté peuvent être appliquées.

Une mobilisation générale de la communauté agricole

Face à la gravité de la situation, une cellule d’urgence médico-psychologique a été activée pour soutenir les éleveurs touchés. De plus, une ligne téléphonique a été mise en place pour répondre aux questions et préoccupations des agriculteurs, témoignant de la solidarité nécessaire pour faire face à cette crise. Les inquiétudes sont grandes, avec plus de 2 156 éleveurs concernés par les impacts économiques de cette épidémie, qui pourrait engendrer des pertes majeures pour la filière laitière.

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La réponse institutionnelle et l’avenir incertain

Les autorités locales, en concertation avec les instances sanitaires, travaillent à une stratégie pour contenir la propagation de la dermatose nodulaire. Les mesures prises s’inscrivent dans une volonté de préserver la santé du cheptel national, mais l’incertitude demeure quant à l’avenir des producteurs de la région pouvant ainsi craindre pour la pérennité de leurs exploitations.

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