Région Savoie

Un festival engagé pour le patrimoine forestier et l’environnement en Savoie

Du 19 octobre au 2 novembre 2025, la Savoie vibrera au rythme de Forestivités, un nouveau festival départemental visant à promouvoir les métiers du bois, l’économie locale responsable et la sensibilisation aux enjeux climatiques et forestiers. L’événement, annoncé comme inédit, propose tout un programme d’animations, de balades, d’ateliers, de spectacles et de rencontres destinés à tous les publics.

Grand Chambéry joue un rôle clé dans cette initiative en étant partenaire actif de cette première édition. La collectivité souhaite mettre en valeur une ressource essentielle du territoire : ses forêts couvrant près de la moitié de la région, symbole de son patrimoine environnemental, économique et culturel. Lors de la journée d’ouverture, le 19 octobre, le Parc du Buisson Rond accueillera un grand rassemblement festif avec des stands interactifs, des démonstrations, un marché artisanal, des spectacles vivants, ainsi que diverses animations nature et rencontres avec des professionnels locaux. La restauration sera également locale afin d’encourager la consommation de produits régionaux.

Au-delà de cette journée, le festival s’étendra à travers toute la Savoie jusqu’au 2 novembre. Selon le site officiel de Forestivités, le programme est riche et varié : visites d’entreprises du secteur bois, balades en forêt avec explications sur la gestion durable, ateliers sur la biodiversité, expositions, conférences et projections débats abordant les thématiques environnementales, ainsi que des activités sportives et des jeux pour toute la famille. Toutes ces animations ont été conçues pour être accessibles et se dérouler dans divers lieux du département, des forêts aux salles communales.

Ce festival reflète l’engagement de la région et de ses acteurs locaux à valoriser leur environnement forestier tout en sensibilisant le public aux enjeux climatiques. Pour en savoir plus, il est conseillé de consulter le site officiel de Forestivités, qui détaille l’ensemble du programme.

Violence à Méribel : un saisonnier jugé pour acte gratuit

Un incident de violence s’est produit le 16 mars 2025 dans une discothèque de Méribel, en Savoie. Selon les informations recueillies, un saisonnier de 26 ans, en état d’ébriété, a attaqué un client sans raison apparente en lui lançant un verre au visage. Le geste a entraîné l’ouverture de la lèvre et la cassure d’une dent de la victime. La scène a été rapidement relayée par les médias locaux, soulignant la nature totalement injustifiée de l’agression.

Jugement et condamnation

Le jeune homme a été jugé pour violence aggravée, port d’arme blanche et outrages. La justice l’a condamné à une peine de six mois de prison avec sursis, dans une décision qui met en lumière la gravité de cet acte gratuit. L’incident a également alimenté le dossier judiciaire local, illustrant la violence qui peut éclater lors des rassemblements festifs en Savoie, et notamment à Méribel, station touristique prisée par les touristes en hiver.

Un marchand d’art en Savoie condamné pour possession de copie d’un tableau de maître italien

Après plus de dix ans de procédure, la justice d’Albertville a prononcé une condamnation à l’encontre d’un marchand d’art italien impliqué dans une affaire concernant la possession d’une copie d’un tableau d’un maître italien. L’affaire, d’une redoutable complexité, a été jusqu’ici peu médiatisée mais soulève des questions importantes sur le marché de l’art et les délits liés à la falsification.

Les faits remontent à 2015, lorsque le marchand d’art a été contrôlé dans un train par les douanes de Modane. À cette occasion, il était en possession d’une copie d’un tableau reconnu comme étant une œuvre d’un grand maître italien. La valeur présumée de cette copie atteindrait 1,8 million d’euros si elle était vendue comme une œuvre authentique.

Le tribunal d’Albertville a finalement condamné le prévenu à une peine de six mois de prison avec sursis et à une amende de 150 000 euros. Cette décision intervient après un long parcours judiciaire, marquant la fin d’un processus qui a duré plus d’une décennie.

Ce dossier met en lumière les enjeux liés à la vente de copies ou de fausses œuvres d’art, un problème récurrent dans le marché mondial, et rappelle la vigilance nécessaire des autorités face à ces trafics. La question de la démarcation entre la possession d’une œuvre copiée pour la collection et le trafic de falsifications reste centrale dans ce type d’affaires.

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Un exercice simulé pour préparer les secours face à un séisme majeur en Haute-Savoie

Du vendredi 26 septembre au midi du samedi 27 septembre, le Groupe d’interventions et de secours de Haute-Savoie a mené un exercice de simulation de séisme à Éteaux, dans le but de se préparer à d’éventuelles situations d’urgence réelles. Bien qu’il s’agisse d’un exercice, le scénario imaginé a été élaboré pour tester les capacités de réponse face à un séisme aux conséquences graves, avec des victimes et des structures effondrées.

Selon les détails rapportés par La Dépêche, le scénario comprenait des bâtiments qui n’ont pas résisté aux mouvements de la terre et des personnes coincées sous des décombres. Quatre victimes ont été « déplorées » lors de cette simulation, dont une se trouvait bloquée dans un amas de poutrelles d’acier, tandis que trois autres étaient en situation critique sous les décombres. L’objectif principal de cet entraînement est de renforcer la coordination des équipes de secours, notamment dans la gestion des victimes et la sécurisation des structures effondrées.

Les exercices de ce type, effectués dans un cadre contrôlé, visent à améliorer la réactivité des secours et leur organisation face à un phénomène naturel potentiellement catastrophique. La région de Haute-Savoie, souvent exposée à des risques sismiques, se prépare ainsi à faire face efficacement si un véritable séisme venait à frapper la zone. Ces initiatives sont essentielles pour réduire les pertes humaines et matérielles lors d’un événement réel, en permettant aux équipes d’être mieux formées et mieux équipées.

Golaha.com souligne que cet entraînement fait partie des mesures de préparation du département face aux catastrophes naturelles, contribuant à la sécurité des habitants et à la résilience des infrastructures locales, tout en mobilisant des ressources importantes pour un entraînement efficace.

Une manifestation engagée en Savoie face à l’urgence climatique

Ce dimanche 28 septembre, une centaine de personnes ont répondu à l’appel pour une marche symbolique en faveur de l’environnement en Savoie. Relayée par des associations telles qu’Attac, Greenpeace, la Ligue des Droits de l’Homme et d’autres acteurs locaux, cette manifestation a souligné la nécessité de lutter contre le changement climatique, tout en revendiquant justice et libertés.

Les manifestants ont débuté leur parcours au lac Saint-André, avant de rejoindre le festival Livres en Marches, où ils ont pu exprimer leurs revendications au public. Ce cortège s’inscrivait dans une démarche de transformer la colère en une alternative concrète pour ouvrir la voie à une transition écologique, sociale et démocratique. Selon les organisateurs, en Savoie et en montagne, les atteintes à l’environnement en raison du changement climatique ou de projets néfastes sont particulièrement marquées, mobilisant un grand nombre d’associations dans un contexte politique jugé de plus en plus délétère.

Cette mobilisation intervient dans un contexte où la région savoyarde fait face à des défis environnementaux majeurs, avec notamment des impacts visibles du changement climatique et des projets susceptibles de fragiliser encore davantage son écosystème. La manifestation a permis de mettre en lumière ces enjeux et de sensibiliser un public local et touristique à la nécessité d’actions immédiates pour préserver leur environnement.

Le frelon asiatique, menace croissante en Savoie

Depuis 2022, la vallée de l’Arve est confrontée à la prolifération du frelon asiatique, une espèce invasive qui menace les populations d’abeilles et représente un danger pour l’homme, selon un article publié par le Dauphiné Libéré. Ce frelon, dont le nid secondaire arrive à maturité en août avec 10 000 à 15 000 individus, voit sa population exploser en septembre, provoquant des attaques massives sur les ruchers. Selon Patrick Mercier, apiculteur et président de l’Abeille du Môle, en une heure, un rucher peut subir entre 10 et 20 attaques, et ce chiffre peut atteindre 1 000 en octobre.

Les experts alertent sur la nécessité de freiner cette invasion. Bien que son éradication semble difficile, des solutions existent pour limiter sa croissance. La problématique est d’autant plus préoccupante que ces frelons constituent une menace pour la biodiversité locale ainsi que pour la sécurité des personnes. La menace n’est pas confinée à la vallée de l’Arve, la problématique pourrait venir s’étendre davantage dans la région. La lutte contre cette espèce invasive est donc une priorité pour préserver l’équilibre écologique en Savoie, indique le même article.

Pour plus d’informations, les habitants et les acteurs locaux sont encouragés à agir et à s’informer sur les mesures possibles afin de freiner la progression de cette espèce. La vigilance collective est essentielle pour préserver les écosystèmes et la santé humaine face à cette menace grandissante.

Une menace croissante en Savoie

Depuis 2022, la vallée de l’Arve en Haute-Savoie est confrontée à une expansion préoccupante du frelon asiatique, qui constitue une menace pour les populations d’abeilles et présente également des dangers pour les humains.

Le cycle de vie alarmant du frelon asiatique

Selon Patrick Mercier, apiculteur et président de l’Abeille du Môle, le nid secondaire du frelon asiatique atteint sa maturité en août, avec entre 10 000 et 15 000 individus. Après cette période, l’explosion démographique s’accélère. En septembre, il précise qu’un rucher peut subir entre 10 et 20 attaques en une heure, et en octobre, ce chiffre peut atteindre 1 000 attaques.

Des solutions pour freiner son développement

Bien que l’éradication totale du frelon asiatique semble difficile, des mesures existent pour limiter sa progression dans la région. La sensibilisation et la mise en place de stratégies ciblées sont cruciales pour réduire l’impact de cette espèce invasive en Savoie, notamment dans la vallée de l’Arve.

Situation sanitaire critique en Savoie

La préfecture de Savoie a annoncé une évolution préoccupante de l’épidémie de légionellose dans la région d’Albertville. Depuis la mi-septembre, 46 cas ont été confirmés, le plus important foyer jamais identifié dans le département, selon l’Agence Régionale de Santé (ARS). Un premier décès avait été signalé mardi, et un second décès vient d’être confirmé, impliquant une personne âgée avec plusieurs comorbidités.

Impact et état des patients

Parmi les 46 personnes diagnostiquées, trois sont encore hospitalisées en service de réanimation, deux en unité de soins continus. La maladie, causée par la bactérie légionelle, touche principalement les adultes et peut s’avérer mortelle dans environ 10 % des cas. La situation reste en cours d’analyse, avec d’autres cas suspects en cours d’investigation, dont les résultats sont attendus dans plusieurs jours, selon l’ARS.

Contexte régional et mesures en cours

En Auvergne-Rhône-Alpes, entre 200 et 400 cas de légionellose sont déclarés chaque année, avec plus de 300 cas en 2024, notamment 14 en Savoie. La maladie se transmet par inhalation de micro-gouttelettes d’eau contaminée. Les autorités sanitaires scrutent notamment les réseaux d’eau chaude sanitaire, sources potentielles de contamination, dans le cadre de leur investigation autour de l’épidémie à Albertville, comme indiqué par la préfecture et l’ARS.

Un bilan alarmant à Albertville

La préfecture de Savoie a annoncé ce vendredi 26 septembre qu’un deuxième décès lié à la légionellose a été enregistré dans le secteur d’Albertville. La victime est une personne âgée présentant plusieurs comorbidités, après la première victime, une femme de plus de 80 ans, décédée dans le même secteur. Depuis le début de l’épidémie le 16 septembre, 46 cas confirmés ont été recensés dans la région, dont trois sont encore hospitalisés en réanimation et deux en unité de soins continus, selon l’Agence Régionale de Santé (ARS). La situation reste fragile, car d’autres cas suspects sont en cours d’analyse.

Une enquête approfondie en cours

Les autorités sanitaires, en particulier l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, mènent une enquête sanitaire pour identifier l’origine de la contamination. La source du contaminant demeure inconnue à ce jour, malgré l’élargissement des recherches. Des prélèvements d’eau dans les installations à risque, telles que les systèmes de refroidissement par aspersion, fontaines décoratives ou réseaux d’eau chaude, sont en attente de résultats. Aucun indice précis n’a encore été privilégié, ce qui complique la traque des responsables de cette épidémie.

Une maladie difficilement contrôlable mais non contagieuse

La légionellose est une infection pulmonaire causée par des bactéries présentes dans l’eau. La contamination se produit par inhalation de micro-gouttelettes d’eau contaminée. Bien que grave chez les populations vulnérables, elle n’est pas contagieuse et ne se transmet pas d’une personne à l’autre. Les symptômes apparaissent généralement entre 2 et 10 jours après exposure, avec une forte fièvre, une toux importante et, pour les personnes âgées, des troubles gastro-intestinaux. L’ARS recommande la consultation immédiate d’un médecin en cas de symptômes évocateurs.

Incendie à Gaillard en Haute-Savoie : proximité avec un immeuble squatté déclenche l’évacuation

Dans la nuit du 25 au 26 septembre, un important incendie a éclaté rue du Transval à Gaillard, en Haute-Savoie. Les flammes ont détruit cinq voitures et un scooter stationnés au pied d’un immeuble de deux étages occupé de manière irrégulière, selon les informations de Le Dauphiné. L’incendie, dont la cause exacte reste à déterminer, a fortement mobilisé les sapeurs-pompiers qui sont intervenus vers 2h20. La violence du feu a été telle que la structure du bâtiment aurait été menacée, mais aucun logement n’a été directement atteint, permettant l’évacuation en urgence de douze occupants. Ces derniers ont été pris en charge par une ambulance, sans qu’aucune blessure ou intoxication ne soit à déplorer. La forte mobilisation des secours et des forces de l’ordre a permis de sécuriser le périmètre et de contrôler la situation. Le maire de Gaillard s’est lui aussi rendu sur place pour suivre l’intervention. Le contexte de proximité avec un bâtiment occupé illégalement suscite des interrogations au sein de la communauté, une enquête est en cours pour déterminer les causes précises de l’incendie.