Une passion malgré la stigmatisation
Lucie Santi-Péguet, conseillère funéraire en Haute-Savoie, se bat chaque jour contre une image encore largement négative de son métier. Depuis ses 21 ans, cette femme, originaire de Reignier, prend soin des morts pour accompagner les familles dans leurs moments difficiles, malgré les préjugés qui persistent autour de cette profession.
Un métier mal compris et peu valorisé
À 27 ans, elle souligne la difficulté qu’elle rencontre à faire accepter son travail dans la société. Lorsqu’elle évoque ses journées, notamment l’accompagnement de familles lors d’obsèques, elle ressent parfois un rejet social. « En soirée avec des amis, c’est toujours pareil. Quand je parle de mon métier, les gens préfèrent changer de sujet, parce qu’ils ne veulent pas entendre parler de la mort », explique-t-elle. Pourtant, elle affirme aimer profondément sa vocation et souhaite défaire les tabous liés à sa profession.
Un engagement pour changer l’image du métier
En tant que mère de famille et maîtresse de cérémonie, Lucie prône un regard plus humain et respectueux envers le personnel funéraire. Son objectif est de montrer que ce métier est tourné vers les vivants autant que vers les morts, et qu’il mérite d’être reconnu pour sa dimension humaine. Malgré les difficultés de recrutement dans ce secteur, elle continue de croire en la nécessité de valoriser un métier essentiel au bon déroulement des obsèques et au soutien des familles en deuil.
